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REGISTRES
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DU BUREAU [i57i]
dons de rechef de faire en sorte et vous évertuer tellement que iceulx huict vingtz mil livres soient es mains dudict de Vigny, et de là envoyez audict Metz, dedans ledict huictiesme Septembre. Et n'y aura aulcune faulte que nous ne facions rembourser lad. somme de vin" m. livres, ensemble lesd, interestz.
" Cependant vous nous envoverez le roolle des taxes des fortiffications de nostredietc Ville et faulxbourgs, pour sur icelluy faire faire en nostre presence les cotisations desd. 111e ji. livres, et après faire dresser les commissions qui pour ce seront necessaires, ainsy que vous fera plus amplement entendre led. Eschevin Bocquet, dont vous le croirez. Car tel est nostre plaisir.
"Donné à Chenonceau t2', le vingt septiesme jour d'Aoust mil v° lxxi. »
Signé : "CHARLES*. El au dessoubz : "Pinart?..
Et au doz est escript ce qui s'ensuict : A noz très chers ct bien amez les Prevost des Marchans el Eschevins de nostre bonne ville et cité de Paris I3'.
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tt Et pour ceste cause, avons advisé de vous renvoyer l'Esclievin Bocquet!1', vostre confrère, ét vous faire encores par luy ce mot de lettre, pour vous mander et commander ceste foys pour toutes que, si vous avez jamais eu desir et volunté de nous faire service tres agreable et fort à propos en noz inipor-tans affaires, ne faillir de recouvrer el empruncter en voz propres et privez noms et des aultres gens cie bien, Conseillers et officiers de nostredict Hostel de Ville, lad. somme de huict vingtz mil livres, à lel interest raisonnable que vous la pourrez promptement trouver, pour aussi tost icelle mectre ès mains du Recepveur de Vigny le jeune, affin qu'elle soit promptement envoyée à Melz et y puisse arriver dedans le septiesme ou huictiesme du mois de Septembre prochain, affin que devant le dixiesme, elle puisse estre payée ausd, reislres. Aultrement c'est chose certaine que iceulx Reislres demeureront tousjours à noslre grand prejudice et interest en nosdicles frontieres, et si sera cela cause qu'ilz vouldront estre payez ceste année encores d'ung million de livres, cc qu'il nous seroit du tout impossible de faire.
"Veez là pourquoy nous voullons et vous man-
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CCCCLXXXI [CLXV1II]. — [Convocation pour l'assemblée du lendemain.]
27 août 1571. (A, fol. 208 r°; B, fol. 123 r" )
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«Monsieur le premier President, plaise vous trouver demain, à une attendant deux heures de relevée, en l'Hostel de ceste ville de Paris, pour adviser sur la resignation que Monsieur Dugué entend faire de
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son office de Conseiller de ladicte Ville, au prouffict de sire Loys Abelly. Vous priant n'y voulloir faillir. "Faict au Bureau de lad. Ville*4', le vingt septiesme jour d'Aoust mil v° soixante unze.
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O Simon Bouquet, qui avait été envoyé de nouveau à la Cour par ses collègues, le jeudi 2 3 août, alla d'abord à Blois, puis à Chenonceaux, tt à dix sept postes u de Paris, et ne fut de retour que le 3i. Il écrivait de Blois, le 2 5 août : tt La premiere chose que m'ont demandé Messieurs du Conseil a esté si les via" mil livres restant des 111e mil estoient fournis, par faulte desquelz s'en doit ensuivre la totalle ruyne du Roy et du Roiaulme. J'é fait pareille responce que les precedentes, et remonstré l'impossibilité de pouvoir passer les 11e mil livres, mais monsieur de Morvillier n'i veult entendre et dit que c'est une/Jure mocquerie. Messieurs de Birague, de Roissy et de Saint Bonnet m'ont demandé si les taxes estoient refaittes, j'é dis que non et soustenu que, quant bien elles le seroient, que je n'estime pas que l'on pusse passer lad. somme de n' mil livres. Et a dit mond, s' de Birague qu'il falloit doneques que le Roy i pourveust, et trou vas t aultre moien pour les cent mil livres. Et pour ce qu'ilz attcndent'la responce de mons' de Marillac, je vous suplié faire si bien avecques luy, que le Roy congnoisse l'effect desd, n' mil livres, et ne rendre les xvii mil livres empruntés, mesmement en trouver encores ailleurs, s'il est possible, de peur d'ung plus grand mescontantement. Et semble que ce n'est que à Paris que l'on en veuille, et que ce défault est cause de tout le mal, present et advenir. J'espere aller coucher à Amboise, pour estre demain matin au lever de Leurs Majestés, à Chenonceau, d'où je ne fore faulte vous escrire plus amplement. .. -. (Archives nat., H 1881.) Voir aussi l'état de la dépense de ce voyage, s'élevant à i5i livres 16 sous et le mandat de payement, en date du 1" septembre 1D71. (Ibid., H 2o65!.)
-; Chenonceaux, canton de Bléré, arrondissement de Tours (Indre-et-Loire).
'■'' La suscription n'a pas été transcrite dans B.
>*) "De ladicte Villen manque dans A.
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